Le premier rendez vous organisé par « Mémoires de Gaye » sur le thème du monastère de Gaye a été un vrai succès avec près de 90 participants de tous âges.
L'association nouvellement créée se propose de rassembler témoignages, documents et savoir-faire du village. Mireille Domenichini et Claudine Picart se rendent chez les personnes pour recueillir leur parole, mais aussi reconnaître des anciens sur des photos de mariage, d'école.
Toutes ces données précieusement enregistrées seront ensuite exploitées par thèmes comme l'agriculture, les industries, les conflits et bien d'autres. Car l'histoire du village est très riche et René Guyot a dévoilé, vendredi soir, pendant plus d'une heure celle du monastère.
Rattaché à la célèbre abbaye de Cluny, il est devenu prieuré au XIe siècle. Détruit à plusieurs reprises, Il n’en reste aujourd’hui que l'église et la maison abbatiale.
L'Association Mémoires de Gaye dans la presse
Des Gayons férus d’histoire
Une conférence sur le prieuré
« Mémoires de Gaye » est une association récente mais très active qui fédère déjà une petite trentaine de personnes intéressées par l'histoire ancienne ou plus récente de Gaye et par la vie du village et de ses habitants.
Après une année 2007 riche, « Mémoires de Gaye » multiplie les projets pour 2008.
Travail minutieux
Jeudi 27 mars, le bureau a défini la méthode de travail afin de délimiter ses recherches, de les transmettre et d'en conserver les résultats dans un cadre d'intérêt général.
« Il s'agit pour l'association de recueillir le patrimoine immatériel et d'étudier le patrimoine matériel », explique Claudine Picard, sa présidente.« L'urgence est de collecter les témoignages des anciens sur la vie quotidienne et les événements du XXe siècle. En même temps, il s'agit pour l'association de retrouver l'histoire de Gaye par des recherches sur le terrain et aux archives. Tout ce travail minutieux est validé, en vue de publications. Ensuite, toutes ces données seront mises à disposition des générations futures », reprend Claudine Picard.
Les recherches sur le prieuré bénédictin de Gaye ont permis d'obtenir le label de la Fédération des sites clunisien.
« Ouvrir son regard sur le patrimoine local amène chacun à ouvrir son regard sur le patrimoine national et au-delà. »
L'histoire de l'église prieurale clunisienne de Gaye sera le thème proposé lors d'une rencontre le vendredi 4 avril à 20 heures dans la salle d'évolution de Gaye.
Une mémoire fertile
Lundi, les Gayons sont venus nombreux assister à la 4e rencontre d'histoire locale de l'association « Mémoires de Gaye ».
« Louis et la bouillotte »
L'évolution du matériel agricole « du fléau à la moiss'batt » présentée par Claudine Picard, la présidente a associé l'intérêt à l'émotion. Le diaporama avait été réalisé à l'aide de photos confiées par les familles du village. Les foins, la moisson, c'est toute une traversée du XXe siècle qui a été évoquée avec les interventions de « spécialistes » que sont les anciens du village.
Et que dire de la séquence finale : un petit film réalisé par Jean-Pierre Prudhomme (membre de l'association) sur « Louis et la bouillotte », un vieux tracteur All Gaier au bruit si particulier qui résonne encore régulièrement dans les rues du village ? En fait, une sacrée ambiance autour d'un passé vécu en commun. L'association proposera des visites commentées de l'église clunisienne de Gaye les 20 juillet, 24 août, 20 et 21 septembre (journées du patrimoine) à 15 heures.
La collecte de photos pour le concours « Gaye aux 4 saisons » se fera en novembre et sera suivie d'une exposition.
La visite de l'église très suivie
« Captivant ! Nous ne pensions pas que l'histoire de l'église de Gaye était d'une telle richesse ! » Tels sont les propos des visiteurs à l'issue de l'exposé proposé par l'association Mémoires de Gaye dans le cadre des visites des Églises accueillantes, commenté par Mireille Gravé-Domenichini.
L'affluence était au rendez-vous dimanche. Les amateurs d'histoire ont pu voir que cette église est le vestige d'un prieuré bénédictin fondé à la fin du XIe siècle.
Trois églises se sont succédé. La première fut une église romane. Il demeure sur la face nord les vestiges de cette époque. La seconde fut bâtie par les moines du prieuré Notre-Dame-de-Gaye.
La troisième est le résultat de la reconstruction de cette église clunisienne suite à la destruction occasionnée par les guerres de religion.
Celle-ci correspond à l'église actuelle, raccourcie et rabaissée.
Prochaines visites de l'église lors des Journées du patrimoine samedi 20 et dimanche 21 septembre à 15 h 00.
Le Sud-Ouest marnais a son patois et Gaye le lexique
«GAYE, mon pauvre Gaye, quand j'y étais, des rochots (chemises) j'en avais… », dit le dicton. Et le patois on parlait, il y a une centaine d'années.
Nous allons essayer de ne pas trop nous enhoter (embourber) pour expliquer ce qu'est le patois de Gaye. Sans faire le bacailleux (celui qui parle pour ne rien dire).
Écrit en 1903
La petite commune voisine de Sézanne a possédé son propre patois. Mais à la fin du XIXe siècle, c'est finalement assez banal : chaque village avait son parlé, que quelques mots différenciaient du dialecte du village voisin.
« Mais la vraie chance de Gaye a été d'avoir un instituteur, Claude Heuillard, qui a fait une vraie recherche sur ce patois et a écrit un livre, une étude très précise, avec les conjugaisons, le lexique », indique Claudine Picard, présidente de l'association Mémoire de Gaye, qui vient de rééditer cet ouvrage paru pour la première et unique fois en 1903. Sans la passion de Mémoire de Gaye, ce livre aurait fini aux ostrilles (orties) ou bien au sinot (grenier).
L'association gayonne a souhaité faire reparaître ce livre, « avec une belle couverture, et un rajout sur le patois de Montmirail », précise Claudine Picard.
Aujourd'hui, il ne reste que deux exemplaires originaux connus et une reproduction.
Mais, quelques mots qu'anciens et moins anciens prononcent toujours.
Des mots restent
« Bien sûr, avec les années, le français a été adopté par tous, raconte Claudine Picard, mais certain mots sont restés et on peut les entendre encore aujourd'hui dans les rues de Gaye et dans tout le Sud-Ouest marnais. »
Les mêmes mots que prononçaient les Gayons de la fin du XIXe siècle, qui parlaient ce patois décrit par l'instituteur Heuillard.
« Ces mots, qui n'étaient pas écrits, sont souvent le fruit de la transcription du ressenti direct des gens », remarque Claudine Picard. Des mots un peu naïfs, mais dont personne ne trouve d'équivalent aujourd'hui.
Ils existaient au XIXe siècle et se promènent donc encore aujourd'hui, le brisaque (quelqu'un qui abîme tout), le geindeux (qui se plaint tout le temps) qui ouine (pleure), la guerlette (brebis) ou encore le bilot (l'oie).
Et pour en savoir davantage, pas besoin de se dégrimmonner de pleurer (se tuer à force de pleurer) : une souscription est ouverte jusqu'au 31 décembre au prix de 15€ (au lieu de 17€).
Guillaume Tallon
« Le patois de Gaye », 176 pages, est édité aux éditions Guéniot. Rens. 03.26.80.92.75.
Claudine Picard : « Ces mots sont souvent le fruit de la transcription du ressenti direct des gens ».
Gaye 2009 active pour Mémoires de Gaye
Les 43 adhérents de l'association Les Mémoires de Gaye ont tenu récemment leur assemblée générale en présence de peu de participants. Nombre de participants avaient été dissuadés par le mauvais temps. Un bilan des activités de 2008 a été dressé. Pour cette année 2009, l'association a du pain sur la planche.
Des conférences et des visites sur le terrain sont prévues pour connaître la flore de Gaye ainsi que l'histoire de sa rivière ou de ses routes. Une inauguration officielle des panneaux indiquant l'appartenance de Gaye à la Fédération des sites clunisiens aura lieu.
Une soirée projection montrera les rencontres avec les Gayons racontant leur histoire. L'association s'occupera également d'effectuer un repérage et de photographier des sites clunisiens de la Marne en vue de l'exposition pour l'anniversaire de Cluny 2010.
Conférence
Vendredi 16 janvier à 20 heures, à la salle d'évolution, conférence « Du fléau à la moiss'batt'» ou l'évolution des machines agricoles à Gaye au XXe siècle par l'association Les Mémoires de Gaye.
Mémoires de Gaye déterre le fabuleux passé de l'église
Les pierres étaient cachées dans le fond d'un jardin et dans la rivière.
Samedi, de nombreux Gayons ont participé à l'installation des pierres dans l'église,
dont Jean-François Varlet (au centre), le découvreur du trésor.
C'est un sacré boulot que vient d'accomplir Mémoires de Gaye. Grâce à la ténacité et la passion de sa quarantaine de membres, l'association a mis au jour, en novembre dernier, quatre gros blocs de pierre sculptés appartenant au Prieuré Notre-Dame de Gaye, « l'ancêtre » de l'église Saint-Denis. Samedi, les vestiges ont retrouvé une place au cœur de l'édifice. Un après-midi « jubilatoire », un jour de fête, qu'ont partagé les membres de l'association, les conseillers municipaux et les Gayons. Mais pour en arriver là, les membres se sont livrés à un grand jeu de piste…
L'histoire débute l'an dernier. L'association, tout juste créée pour comprendre, retracer et transmettre l'histoire du patrimoine matériel, immatériel et naturel de la commune, se focalise sur l'église de Gaye. Certains membres multiplient les déplacements à Cluny, Mâcon, Châlons-en-Champagne, Troyes et Dijon où sont gardées de précieuses archives.
« On a découvert que depuis le XIIe siècle, les prieurs de Gaye, puissants seigneurs ecclésiastiques, avaient fait relever les ruines du Prieuré au gré des destructions liées à l'histoire de la Champagne : ligues féodales, Guerre de Cent ans, guerres de religions… », raconte Mireille Gravé-Domenichini, membre de l'association. « L'église actuelle n'est finalement qu'une partie de la grande église clunisienne dont il ne reste que quatre travées de la nef. On a retrouvé aux archives nationales un plan de Gaye où on voit nettement l'emplacement de l'édifice. À partir de ce plan, on a fait des relevés. L'église actuelle est faite de bric et de broc. C'est sûr, il devait y avoir une histoire étonnante derrière tout ça. »
Un passé reconstitué comme un puzzle
Les membres ont eu du flair… Un jour, par hasard, Jean-François Varlet, adhérent lui aussi de Mémoires de Gaye, confie qu'il a, dans le fond de son jardin, deux grosses pierres. Il était loin d'imaginer ce qu'elles représentaient…
Ni une, ni deux, les passionnés se rendent sur place. « On est allé grattouiller les blocs, se souvient Claudine Picard, présidente de l'association. Il y avait des sculptures sur l'un d'entre eux. » Christophe Bidault, engagé lui aussi dans l'aventure, n'hésite pas à prêter son tractopelle pour déplacer le trésor. Dans la foulée, la petite équipe tombe sur deux autres pierres, noyées depuis des centaines d'années dans la rivière. Un haut de chapiteau, un montant de porte… les hypothèses vont bon train pour tenter de redonner aux pierres leur sens.
« Il s'est avéré que cette église de Gaye, pas très belle au premier coup d'œil, recelait en fait une richesse patrimoniale incroyable », se réjouit Mme Picard. « C'est un immense plaisir de découvrir tout ce passé, reconstitué comme un puzzle. » Et Mme Gravé-Domenichini d'ajouter : « Notre travail de recherches a porté ses fruits et a trouvé un écho concret. C'est merveilleux. »
Adhérente depuis l'an dernier des « Eglises accueillantes de la Marne », groupement chapeauté par l'Evêché et le conseil général, Mémoires de Gaye compte bien faire cette trouvaille un nouvel atout. « Nous avons quatre pièces supplémentaires pour compléter nos visites guidées », note la présidente. « On commence à faire le lien entre plusieurs éléments, ce qui va enrichir notre récit. » Mémoires de Gaye sera aussi au rendez-vous des Journées du Patrimoine pour faire découvrir à tous les passionnés d'Histoire les richesses de Gaye.
Marion Dardard
L'église intègre la fédération des sites clunisiens La splendeur retrouvée
Face aux habitants de la commune et aux élus,
Michel Gaudard a inauguré la plaque ( en médaillon)
qui symbolise le retour de l'église de Gaye dans l'ordre clunisien.
Ne pas oublier. C'est le leitmotiv de l'association Mémoires de Gaye, à l'origine d'une formidable découverte : la petite église du village fut, il y a quelques siècles un édifice gigantesque et magnificent, étendant son influence sur tout le Sud-Ouest marnais.
Difficile à croire ? « C'est vrai que lorsqu'on la regarde aujourd'hui, elle a l'air complètement insignifiante, sourit Claudine Picard, présidente de l'association. Pourtant, à la fin du Moyen-Âge, vers le XIVe siècle, elle était toute puissante. »
Pour comprendre, il faut remonter le temps de quelques siècles. Nous sommes aux environs de l'an 1000. Les moines bénédictins de l'Abbaye de Cluny sont riches et puissants. Des nobles de toute la France dépensent des fortunes pour le salut de leur âme, en demandant aux moines de prier pour eux. L'aura de Cluny s'étend même au-delà des frontières, à travers toute l'Europe. C'est vers 1313, qu'ils entreprennent d'ériger un splendide prieuré, dans la commune de Gaye. « Un peu avant la Révolution, le bâtiment sera démoli, au fur et à mesure. Aujourd'hui, il n'en reste que la nef. »
Symboles mystérieux
La splendeur passée du prieuré de Gaye tombe ainsi dans l'oubli, pendant plus de deux cents ans…. jusqu'en 2008 : « C'est l'année de la création de notre association. Nous faisions quelques conférences et expositions sur le village. Quand un jour, nous nous sommes rendu compte que l'église arborait, sur ses voûtes, d'étranges symboles… Il s'agissait en fait de rosaces, marquant l'appartenance à l'ordre de Cluny. » Claude et Michelle Domenichini, secrétaires de l'association, se lancent alors dans des recherches plus poussées. Quelle ne fut pas leur surprise de découvrir, parmi les archives des Chapitres généraux de la Bourgogne, un plan d'époque et un document confirmant que les moines de Gaye reversaient une taxe à l'abbaye de Cluny.
« On est tombé des nues, se souvient la présidente. Après seulement un an d'existence, notre association ne pouvait pas espérer mieux. »
Atout touristique
Rapidement, la commune prend contact avec la Fédération européenne des sites clunisiens. Et hier, devant toute la commune et de nombreux élus, elle a officiellement réintégré l'ordre clunisien.
Une aubaine pour Rémi Picard, maire de Gaye : « Ça va aider à placer notre village sur la carte. D'un point de vue touristique, c'est forcément un atout pour faire venir des gens dans la région. »
Mais pour les habitants de la commune, c'est avant tout l'occasion de faire revivre l'histoire. Le temps d'une journée, Gaye a retrouvé sa gloire passée.
Charles MARTIN
Rencontres patrimoniales Les sites clunisiens de la Marne en expo et en conférences
Pour cette journée de rencontres patrimoniales de printemps, les associations Mémoires de Gaye et Sézannia avaient choisi comme thème « les sites clunisiens de la Marne », projet proposé par l'association gayonne dans le cadre des grandes festivités marquant les onze siècles depuis la naissance de l'abbaye de Cluny en Bourgogne et labellisées par la Fédération des sites clunisiens.
C'est une salle comble qui a écouté attentivement les communications qui se sont succédé et la présence de quatre professeurs d'université a valorisé le travail des intervenants. Ces rencontres ont démontré le grand intérêt porté par la population à l'Histoire et à l'histoire locale.
Le programme de la journée s'est achevé par l'inauguration de l'exposition itinérante présentée dans l'église de Gaye et qui a été appréciée par un public encore plus nombreux. Chacun des 17 sites marnais a été représenté par un panneau qui retrace son histoire clunisienne.
La présidente Claudine Picard a souligné l'accueil chaleureux de la municipalité de Gaye et précise que l'exposition peut être gracieusement prêtée aux communes ou aux associations et que des conférences peuvent l'accompagner. Un ouvrage retraçant ces conférences et l'exposition est disponible.
Renseignements au 03.26.80.92.75.
Le Thoult-Trosnay / Conférence et exposition Au temps des moines clunisiens
Dans le cadre des festivités européennes des 1.100 ans de l'abbaye de Cluny en Bourgogne, organisées par la fédération des sites clunisiens, les associations culturelles et patrimoines mémoires de Gaye et Sézannia ont coopéré pour préparer deux actions : les rencontres patrimoniales de Printemps à Gaye et l'exposition itinérantes sur les sites marnais ont reçu le label Cluny 2010.
Ces sites font partie du patrimoine marnais, ils ont été à un moment de l'histoire liés à l'abbaye de Cluny et forment le plus puissant réseau monastique du Moyen Âge en Europe.
La fédération des sites cluniens, créée en 1994, a pour objet de rassembler ces sites dans un réseau culturel et touristique afin d'organiser sur ces lieux des conférences, des expositions, des colloques… Il existe dix-sept sites marnais, dont celui de Le Thoult-Trosnay qui sera présenté le week-end du 23 et 24 octobre prochains de 14 à 18 heures.
Dans la salle communale de Le Thoult-Trosnay, une conférence, avec diaporamas et exposition, sera donnée par Mireille Gravé-Domenichini sur les « sites marnais ». François Robin, maire du Thoult, présentera « Le Thoult au temps des moines clunisiens » et une sortie commentée.
A la recherche du prieuré disparu
Situé aux confins des terroirs de Reuil et de Venteuil, non loin du hameau de Tincourt, le lieu-dit « Les Saints-Quifort » interpelle les amoureux d'histoire locale. Selon la tradition orale, un modeste prieuré s'y cachait. Qui donc était saint Quifort ? Un prieuré a-t-il réellement existé en ces lieux ? Était-ce le prieuré Saint-Guiffort, dénommé aussi Notre-Dame-de-la-Fosse, filiale du prieuré de Coincy, lui-même sous la domination de l'illustre abbaye de Cluny dont on commémore cette année les 1100 ans de sa création ?
Gérard Munier, naguère instituteur à Venteuil, lèvera le voile sur ces questions mystérieuses au cours d'un exposé historique agrémenté par la projection de nombreuses photos, dans le cadre des activités culturelles de la MJC, aujourd'hui jeudi 11 novembre à 17 heures à la salle des fêtes de Venteuil.
Cet exposé accompagne une exposition sur les sites clunisiens de la Marne. Pas moins de vingt-trois panneaux, réalisés par l'association « Mémoires de Gaye » et labellisés « Cluny 2010 », démontrent le rayonnement de Cluny qui nous a laissé un riche patrimoine.
Cette exposition sera visible le même jour à la salle des fêtes de Venteuil dès 15 heures. Entrée gratuite.
L'association Mémoires de Gaye fait le point
L'association Mémoires de Gaye vient de tenir son assemblée générale à la salle d'évolution de Gaye. Puis elle a enchaîné par une conférence sur les patrimoines de la commune. Une vingtaine de personnes ont assisté à ces deux rendez-vous.
Après avoir établi un rappel des activités qui se sont déroulées en 2010, ce fut le moment de présenter le bilan financier et de procéder au renouvellement des membres du bureau.
Les projets d'activité pour 2011 sont nombreux et divers. Fin avril, une sortie botanique « la flore de Gaye », animée par M. Seurat, est prévue. Le 6 juin, une soirée vidéo sera proposée sur le thème « la vie d'un Gayon au XXe siècle ». Une nouvelle journée accueil pour une visite commentée de l'église de Gaye au cours de l'été sera prochainement fixée. Au programme également, une visite du cimetière début septembre, et en octobre, une conférence sur les événements familiaux et associatifs du village. Enfin, en guise de clôture, une exposition de photos dont le thème reste à définir se tiendra comme chaque année à la salle d'évolution.
L'association fait l'objet d'invitations en extérieur, c'est ainsi qu'une conférence sur le Prieuré de Sainte-Gemme est prévue pour le 29 avril ; elle sera présente du 6 au 16 mai, par le biais d'une exposition, au centre de la Rochefoucault de Montmirail ainsi qu'au 1er salon du livre à Esternay le 9 octobre.
Enfin, les visites commentées à Gaye sont possibles sur demande aussi bien pour les groupes que pour les particuliers tout au long de l'année.
Gaye Louis Paillard raconte ses 20 ans
Lundi, une centaine de personnes, des Gayons en majorité et de tout âge, ont investi la salle d'évolution de Gaye. Il faut dire que le thème choisi par l'Association Mémoires de Gaye portait sur « J'avais 20 ans » et concernait le doyen du village, Louis Paillard, qui soufflait ce jour ses 93 bougies. Louis Paillarda raconté ses 20 ans durant la guerre.
Il a tenu en haleine le public surtout lorsque celui-ci détaille avec précision la traversée de la Loue en crue, rivière qui représentait la ligne de démarcation près de Besançon, se tenant les uns les autres pour éviter d'être emporté. Ou encore cette peur lorsque lui et ses compagnons ont joué de chance en passant aux travers de la surveillance des ennemis pour se glisser dans un wagon qui filait tout droit vers… l'Allemagne. À l'issue de la projection, le conseil municipal a offert un vin d'honneur à l'occasion de l'anniversaire du doyen.
Exposition les samedi 3 et dimanche 4 décembre Mémoires de Gaye en fête
Les membres du bureau de l'association Mémoires de Gaye se sont réunis pour faire le point sur toutes les actions menées depuis le début de l'année 2011 et ont pu en constater la belle réussite.
Qu'il s'agisse de la sortie botanique, des conférences données sur des lieux de sites clunisiens, du diaporama sur le patrimoine de la commune ou encore de la projection du film « J'avais 20 ans en 1940 », chaque événement organisé par l'association a reçu un accueil chaleureux et enthousiaste.
Fêtes familiales
Mémoires de Gaye proposera son exposition de photos annuelle le samedi 3 et le dimanche 4 décembre de 14 à 18 heures dans la salle d'évolution de Gaye. Le thème choisi cette année est « Gaye en fête, les fêtes familiales et communales d'hier et d'aujourd'hui ».
Comme toujours, l'exposition est réalisée à partir de photos anciennes et récentes prêtées par les Gayons. Alors n'hésitez pas à leur faire parvenir vos documents le plus tôt possible.